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Collecte des céréales

La coopérative agricole CASCAP est au centre d’une région de production céréalière de qualité : blés durs, blés destinés à la meunerie, blés améliorants à haute teneur en protéines.

Notre politique est de rester positionné sur ce segment de qualité qui correspond aux besoins de la minoterie régionale et des grands groupes minotiers espagnols pour les blés tendres et à ceux de la semoulerie italienne et du Maghreb pour les blés durs.

Nos productions sont par nature très diversifiées, comme le montrent l’ensemble des visuels pour la campagne 2012/2013.

MARCHÉ

Pour la campagne 2016/17, la production mondiale de blé atteint un nouveau record à 754 Mt avec de fortes hausses de production en Russie (+19% par rapport à la campagne précédente), USA (+12%) et Australie (+56%). Au contraire, la récolte globale française est catastrophique (-32,6% par rapport à l’année précédente) avec une forte détérioration de la qualité. La situation de la production  nationale explique les difficultés de la France à répondre aux exigences des cahiers des charges internationaux et donc par conséquent la faible activité à l’export sur 2016/17. Tout au long de la campagne, la lourdeur du bilan mondial exercera une pression sur les prix. Ce n’est qu’en début d’année 2017, qu’une inquiétude sur l’état des cultures du continent nord-américain et en Europe (sécheresse), va entraîner une légère remontée des cours du blé.

En colza, les bilans mondiaux se tendent sur la campagne 2016/17. Pour la 3ème campagne successive, la production mondiale reste en baisse notamment en UE (-8,4% par rapport à la production UE 2015/16). Parallèlement aux cours du soja US, les cours du colza sont orientés à la baisse en début de campagne. C’est la tension sur le ratio consommation/production avec une production mondiale de colza qui ne couvre que 97% des besoins, qui induit une hausse des cours du colza en milieu de campagne. Par la suite, le prix du colza suit les cours du soja et repart à la baisse.

En tournesol, au niveau mondial, la production est en augmentation (+6 Mt) avec des hausses de production en Ukraine (+18,5% par rapport à la récolte 2015) et en UE (+10% par rapport à 2015). Le cours du tournesol a suivi les mêmes tendances que celui  du colza mais dans une moindre mesure en raison d’un bilan plus confortable que celui du colza. Sur toute la campagne, la prime oléique (écart de prix entre le tournesol oléique et linoléique) est restée quasiment nulle et n’a jamais excédé 15€/t.

L’année 2015/2016 a été une nouvelle fois, une année difficile pour la commercialisation des céréales et oléagineux pour les agriculteurs. Les outils proposés par la CASCAP (suivi technique, accompagnement dans la commercialisation) et la recherche de nouveaux débouchés restent des éléments de soutien importants pour les adhérents de la coopérative.

  • Céréales : la sole de blé tendre a diminué au profit des surfaces de blés améliorants (+47% de collecte de blés améliorants par rapport à celle de 2015) avec un maintien des surfaces de blé dur. Parmi les blés améliorants, les surfaces de Bologna sont en très forte expansion avec l’apparition du Rebelde. La maîtrise d’une pression rouille très importante et les conditions météo du printemps vont accompagner favorablement les blés en fin de cycle  avec des rendements records sur certaines parcelles. Le niveau de protéines est globalement satisfaisant pour les blés meuniers.

L’important épisode pluvieux en cours de moisson (début juillet 2016) a nécessité en silos un alotement spécifique pour les blés durs avec une première partie de collecte d’excellente qualité qui a malheureusement tranché avec les lots chargés en mitadins de fin de moisson.

 

  • Colza : un hiver très doux n’a pu calmer la pression ravageurs importante sur colza. Néanmoins, les rendements en colza ont été plutôt bons à très bons selon les contextes.

 

  • Tournesol : forte hausse des surfaces de tournesol linoléique en défaveur du tournesol oléique. Les semis ont souffert de la présence très marquée de ravageurs (taupins) ce qui a eu comme conséquence de faibles densités ou dans certains cas de resemis. La pluviométrie au moment de la floraison a permis d’accompagner tout le potentiel de ces cultures qui ont exprimé des rendements record en 2016.

 

  • Sorgho : Les rendements ont été très bons avec des humidités récoltes plutôt correctes.

 

  • Maïs : les rendements des parcelles de maïs en sec ont été exceptionnels en 2016

 

  • Sarrasin : rendements et qualité ont été au rendez-vous pour cette première année de production